La propriété de M. et Mme Danjon |
Lors d'un séjour à Condé sur Seulles, il écrivit des vers pour Madame Charles Numa Danjon (Sophie Clémentine Harou) qui demeurait dans sa propriété sur le chemin qui menait au Pont de Condé.
La propriété de M. et Mme Danjon |
Lors d'un séjour à Condé sur Seulles, il écrivit des vers pour Madame Charles Numa Danjon (Sophie Clémentine Harou) qui demeurait dans sa propriété sur le chemin qui menait au Pont de Condé.
Stations I & II |
II : Jésus porte sa Croix
Stations III & IV |
III : Jésus tombe pour la première fois
IV : Jésus rencontre sa mère
Station V & VI |
V : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
VI : Véronique essuie le visage de Jésus
Stations VII & VIII |
VII : Jésus tombe pour la deuxième fois
VIII : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
Stations IX & X |
IX : Jésus tombe pour la troisième fois
X : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Stations XI & XII |
XI : Jésus est cloué sur la Croix
XII : Jésus meurt sur la Croix
Stations XIII & XIV |
XIII : Jésus est descendu de la Croix et son corps est rendu à sa mère
XIV : Le corps de Jésus est mis au tombeau.
En 1929,
Maurice Frébourg entre dans les ordres à l'abbaye de Mondaye. Lors de sa vie
monastique, il partira dans l'Essonne, pendant cinq ans au prieuré de Longpont
et dix ans à Étiolles. Il reviendra ensuite à l'abbaye de Mondaye, où il y restera
jusqu'à sa mort, en 1985.
Avant de rentrer dans les ordres, le futur frère Maurice Frébourg suit les cours d'art sacré de Maurice Denis. L'oeuvre de ce dernier le suivra toute sa vie et l'inspirera par la suite. Dans son abbaye, il use de son talent de dessinateur pour décorer les églises et représenter des scènes liturgiques. En 1937, il peint des fresques géantes sur les murs de la salle du chapitre de l'abbaye de Mondaye. En 1955, il représente un immense chemin de croix sur tout un mur de l'église de Saint-Germain-d'Ectot.
Les murs de la salle paroissiale de Condé sur Seulles profitèrent également du talent de Frère Fribourg. Ces fresques ont disparu après l'aménagement de la salle par la commune suite à son rachat.
Nous vous présentons ci-dessous, les anciennes fresques de Condé sur Seulles.
D'après une ancienne tradition, il aurait existé une église dans la prairie au levant à peu de distance du château actuel. Elle s’élevait le long de la voie romaine qui traversait la localité allant de Vieux à Bayeux.
Le 9 mars 1846 ce chœur qui était voûté à nervures soutenu par des colonnes etchapiteaux fut renversé et un nouveau plus vaste et plus élevé fut reconstruit pendant l'été de cette même année. Il est sans caractère architectural.
Monsieur Delaunay, architecte de Bayeux, a dirigé les travaux qui ont été exécutés par monsieur James, entrepreneur de Saint-Sulpice près de Bayeux. Monsieur Jean Barette, curé de Condé depuis le 13 février précédent en a posé la première pierre le 28 avril. La bénédiction du nouveau chœur a été faite le 6 février 1850 par monsieur Fouin, curé de Balleroy.
L'église de Condé est sous l'invocation de Notre Dame de l’Assomption.
Les fonds baptismaux remontent à l'année 1736 ; ils sont d'une grande simplicité.
Dans la sacristie l’abbé Barette, curé, a
fait graver sur deux grandes pierres de Caen en 1852 les noms des 22 curés qui se sont succédés.
Lorsqu’on rentre dans l’église de Condé sur Seulles, on aperçoit au-dessus de l’autel une statue de la Vierge. On s’attend à reconnaître Notre-Dame de l’Assomption car l’église est sous son invocation ; mais c’’est la statue de Notre-Dame de la Confiance avec ses mains jointes et ses doigts enlacés. Pourquoi cette statue ? C’est en 1951, après la destruction de l’autel en bois, après un bombardement allemand en 1944, un nouvel autel fut inauguré et béni. C’est à cette occasion que la nouvelle statue fut choisie par le desservant, le père Godefroy, de l’Abbaye de Juaye-Mondaye.
Elle fut présentée comme Notre-Dame de la Consolation ; nom de la précédente statue qui subit les méfaits de la guerre et qui est entreposée dans le clocher (ci-dessous).
Notre-Dame de la Confiance est aussi pour nous modèle de confiance. Comme le précisait Père Bernard, le sculpteur : Le Bon Dieu est tellement sûr d’elle qu’Il ne peut que la laisser agir. Tout est accordé d’avance. Elle est en effet toujours en totale conformité avec la Volonté divine. Il y a là un enseignement capital pour nous. Notre confiance est basée d’abord sur l’Amour Miséricordieux de notre Père du ciel. Mais elle est aussi le fruit de notre propre amour pour Dieu ; mais cet amour n’est authentique que s’il nous fait dire avec Marie : « Voici la Servante du Seigneur. » Lorsque nous prions, nous avons toujours à dépasser nos propres satisfactions ou jouissances personnelles qui risquent de n’être qu’une forme d’égoïsme. Sur sa statue, Père Bernard a tenu à le rappeler très explicitement : le Cœur de Marie est percé du glaive prédit par le vieillard Siméon et il est entouré par la Couronne d’Épines qui nous entraîne au pied de la Croix. C’est alors seulement que notre confiance est authentique et inébranlable.
Sur sa
statue, Père Bernard a tenu à le rappeler très explicitement : le Cœur de
Marie est percé du glaive prédit par le vieillard Siméon et il est entouré par
la Couronne d’Épines qui nous entraîne au pied de la Croix. C’est alors
seulement que notre confiance est authentique et inébranlable.Le Père Bernard
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Repère "2" : le manoir du chêne.