Notre église a connu moult aventures.



D'après une ancienne tradition, il aurait existé une église dans la prairie au levant à peu de distance du château actuel. Elle s’élevait le long de la voie romaine qui traversait la localité allant de Vieux à Bayeux.

L'église actuelle d'après cette tradition n'aurait été que la chapelle du château.


D’après quelques petites fenêtres bouchées depuis longtemps, on voit que la nef est du 12e siècle. Une fenêtre du XVe siècle existe dans la côtière du Midi, près de l'entrée du chœur.


La porte qui se trouve du même côté parait avoir été ouverte à la fin de cette période ou dans les dernières années du XVIe siècle. À l'extrémité occidentale de la nef s'élevait un clocher arcade à deux ouvertures qui fut réduit dans le XVIIIe siècle.







En 1741 et 1742, les paroissiens firent élever le clocher qui existe actuellement. Sa base où se trouve le portail surmonté d'un fronton triangulaire qui couronne deux pilastres d'ordre toscan est carrée, prend ensuite la forme octogone et se termine par un dôme de forme parabolique formé d'un lanterneau soutenu par huit colonnettes. Un entrepreneur de Bayeux Monsieur Jacques Blancagnel fut chargé de sa construction.  Il coûta 950 francs mais les matériaux furent apportés à pied d'œuvre par les habitants. Il est construit en pierre de Sainte Croix Grand Tonne.



Le 9 mars 1846 ce chœur qui était voûté à nervures soutenu par des colonnes etchapiteaux fut renversé et un nouveau plus vaste et plus élevé fut reconstruit pendant l'été de cette même année. Il est sans caractère architectural.

Monsieur Delaunay, architecte de Bayeux, a dirigé les travaux qui ont été exécutés par monsieur James, entrepreneur de Saint-Sulpice près de Bayeux. Monsieur Jean Barette, curé de Condé depuis le 13 février précédent en a posé la première pierre le 28 avril. La bénédiction du nouveau chœur a été faite le 6 février 1850 par monsieur Fouin, curé de Balleroy.

L'église de Condé est sous l'invocation de Notre Dame de l’Assomption.

 


Le maître autel en chêne datant de 1704, œuvre de Mathieu Dupont menuisier à Tilly-sur-Seulles a été remplacé en 1951 par l’actuel par suite d’un sinistre lors de la guerre 39-45. Ce maitre autel est visible sur la photo ci-contre prise lors de la bénédiction de la statue de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en 1925.

 

 

 



Les fonds baptismaux remontent à l'année 1736 ; ils sont d'une grande simplicité. 









 

Dans la sacristie l’abbé Barette, curé, a
fait graver sur deux grandes pierres de Caen en 1852 les noms des 22 curés qui se sont succédés.

Deux sont inhumés dans le chœur de l’église.

Dans notre église – De Notre-Dame de l’Assomption à N-D de la Consolation puis à N-D de la Confiance…

 

Lorsqu’on rentre dans l’église de Condé sur Seulles, on aperçoit au-dessus de l’autel une statue de la Vierge. On s’attend à reconnaître Notre-Dame de l’Assomption car l’église est sous son invocation ; mais c’’est la statue de Notre-Dame de la Confiance avec ses mains jointes et ses doigts enlacés. Pourquoi cette statue ? C’est en 1951, après la destruction de l’autel en bois, après un bombardement allemand en 1944, un nouvel autel fut inauguré et béni. C’est à cette occasion que la nouvelle statue fut choisie par le desservant, le père Godefroy, de l’Abbaye de Juaye-Mondaye.




1951

Elle fut présentée comme Notre-Dame de la Consolation ; nom de la précédente statue qui subit les méfaits de la guerre et qui est entreposée dans le clocher (ci-dessous).


Notre-Dame de la Confiance est aussi pour nous modèle de confiance. Comme le précisait Père Bernard, le sculpteur : Le Bon Dieu est tellement sûr d’elle qu’Il ne peut que la laisser agir. Tout est accordé d’avance. Elle est en effet toujours en totale conformité avec la Volonté divine. Il y a là un enseignement capital pour nous. Notre confiance est basée d’abord sur l’Amour Miséricordieux de notre Père du ciel. Mais elle est aussi le fruit de notre propre amour pour Dieu ; mais cet amour n’est authentique que s’il nous fait dire avec Marie : « Voici la Servante du Seigneur. » Lorsque nous prions, nous avons toujours à dépasser nos propres satisfactions ou jouissances personnelles qui risquent de n’être qu’une forme d’égoïsme. Sur sa statue, Père Bernard a tenu à le rappeler très explicitement : le Cœur de Marie est percé du glaive prédit par le vieillard Siméon et il est entouré par la Couronne d’Épines qui nous entraîne au pied de la Croix. C’est alors seulement que notre confiance est authentique et inébranlable.



 

Le Père Bernard
Sur sa statue, Père Bernard a tenu à le rappeler très explicitement : le Cœur de Marie est percé du glaive prédit par le vieillard Siméon et il est entouré par la Couronne d’Épines qui nous entraîne au pied de la Croix. C’est alors seulement que notre confiance est authentique et inébranlable.

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L'étoile est une allusion à un des titres de Marie : Maris Stella (en latin), "étoile de la mer", que saint Bernard a commenté dans un sermon célèbre. Si tu es pris dans la tempête, "regarde l'étoile, invoque Marie" (respice stellam, voca Mariam)
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Condé sur Seulles à quelques pas de l'Angleterre

Lors d'une recherche aux archives de l'Evêché de Bayeux, la découverte d'un document concernant un bien appartenant à la fabrique et aux pauvres de Chouain, commune voisine, nous permet de constater que Condé est trés proche de l'Angleterre...

Repère "1" : ferme se trouvant au bout du chemin qui  monte à gauche le long de la voie ferrée en venant de la mairie.

Repère "2" : le manoir du chêne.



Le chemin du "Pont de Condé"

Esteban a 14 ans, il vient de réaliser une vidéo sur le chemin du "Pont de Condé".
C'est avec plaisir que nous vous la présentons.


 

L’inventaire de la Fabrique paroissiale de 1905


Les fabriques des églises étaient chargées d’administrer les paroisses de 1801 à 1905. Elles étaient gérées par un conseil de 5 ou 9 membres et un bureau. Le curé ou desservant et le maire sont membres de droit de ce conseil. Les autres membres ont été nommés par l’évêque lors de la création des fabriques.  La loi de 1905 transfère leurs biens aux associations cultuelles, qui doivent se constituer, pour assurer l'exercice du culte, conformément à la loi du 1er juillet 1901. C’est pourquoi les agents de l'administration des Domaines reçoivent pour mission d’inventorier les biens mobiliers et immobiliers de ces établissements. Les biens deviennent propriété de la commune. Cette disposition prévue par la loi de 1905 est confirmée par la loi du 2 janvier 1907.

Les inventaires ont été dressés en 1906, pour chaque fabrique. En général il existe une fabrique par commune sauf dans les villes qui contiennent plusieurs paroisses distinctes. Dans les inventaires les biens appartenant en propre aux fabriques sont recensés sur les pages de gauche et ceux de l’État, des départements et communes, mis à leur disposition, sur les pages de droite. Des lettres de revendication ou de protestation de paroissiens ont été insérées au milieu des
inventaires.


 

Des lettres de revendication ou de protestation de paroissiens ont été insérées au milieu des inventaires.

Desservant d’une protestation ci-annexée dont nous n’avons pas tenu compte.


Nous avons également annexé au présent inventaire la revendication de plusieurs donateurs dont copie ci-après :

A l’occasion de l’inventaire des églises imposé par la loi du 9 décembre 1905, nous consignés, paroissiens de Condé sur Seulles, faisons toutes réserves de nos droits sur les biens et objets offerts par nous à cette église, et mentionnés ci-dessous, ajoutant que nous sommes prêts à les revendiquer si besoin est.

Burettes en argent offertes pour la 1ère communion de Condé sur Seulles le 8 juin 1902

2 vases en porcelaine doré et une corbeille

2 nappes en tulle brodé

2 fleurs données en 1896

2 nappes de maître-autel avec bords

4 nappes de petits autels avec bords

3 nappes d’autel complètes

2 dalmatiques

1 statue de Saint-Joseph

1 lustre autel St-Joseph

2 candélabres autel St-Joseph

Fleurs dorées autel St-Joseph

4 pots à fleurs verts

1 nappe de communion

1 lustre cristal sanctuaire

2 housses doubles dans la chapelle St-Joseph

2 vases à fleurs

2 candélabres

1 lampe de la Sainte-Vierge

1 lustre devant sous le Christ, statue de la Vierge.

 Signé : B.  Enoult, A. Chanlot, L. Leroux, de Saint-Thomas, Lavarde, A Lepourny, Cussy. Ve Legrix


Protestation – Condé sur Seulles – 6 mars 1906 - Inventaire


Monsieur,

Nous aurons pour vous le respect de la personne, mais contre le premier acte d’une loi contraire à la justice et au droit divin que vous venez exécuter, nous protestons de toute notre énergie nous, paroissiens, Conseil de Fabrique et desservant provisoire de cette église de Condé sur Seulles dont nous avons la garde. Nous protestons et faisons réserve expresse de tous nos droits sur ces biens que vous allez inventorier. Nous protestons parce qu’ils sont nos biens, les biens de nos morts aujourd’hui, gardiens muets de cette église, mais qui un jour, au jour du jugement suprême, sauront bien se lever pour protester à leur tour. Nous protestons enfin avec tous ces nobles et vrais français qui se lèvent de partout pour défendre leur Foi. Cela nous le faisons en union avec notre cher et regretté Evêque, avec le Pontife suprême qui a solennellement condamné cette loi.

Vous passerez, Monsieur, par-dessus nos protestations. Aujourd’hui nous vous laisserons passer, nous disant qu’il y a à cette heure, plus d’honneur à garder notre dignité qu’à rechercher un facile triomphe.

Mais nous avertissons qu’au jour où l’on tenterait de violer effectivement notre église, ce serait sur nos corps que l’on passerait.

Un dernier mot.

Dans ce temple vous rencontrerez un catafalque. Sous les trois draps mortuaires qui le recouvrent vous trouverez ensevelies la Liberté violée de nos consciences, l’Egalité morte de nos droits, la Fraternité qui se suicide en France.

Réponse au Séquestre

 Monsieur,

En réponse à l’invitation, en date du 15 courant, que vous avez faite aux anciens représentants légaux de la Fabrique de Condé sur Seulles, d’aller vous porter les espèces, valeurs, etc., dont ils seraient dépositaires, chacun selon leur qualité, nous soussignés, vous rappelons qu’aucune jurisprudence ne nous oblige à opérer ce déplacement.

Il y en eût-il une que la raison, notre conscience, notre dignité et aussi notre soumission absolue aux ordres du Pape, gardien suprême de nos biens d’église, nous ferait passer outre.

Nous laisserons donc prendre sur place (et sans violence selon le désir du St-Père) ce qui nous appartient, mais nous ne le donnerons pas.

Condé sur Seulles.

Ce dimanche de Ste Victoire. 23 décembre 1906.






 

Les gentilshommes de Condé

 Audin de Condé (ou Audouen de Condé).

Il naquit à Condé sur Seulles.

Evêque d’Evreux, il fut élevé dans le clergé de Bayeux, et devint comme Turstin

son frère, Chapelain de Henri 1er, Roi d’Angleterre. En 1113 il fut nommé à l’évêché d’Evreux dans le même temps où Turstin montait sur le siège d’York. Yves de Chartres avec lequel il était en liaison d’amitié, lui écrivit deux fois à cette occasion, avant et après sa consécration. Ce prélat avait une grande littérature et un mérite connu.

Il tint son siège 28 ans dans des temps fort orageux ; il ne cessa pas de soutenir son peuple et son clergé contre la séduction et l’oppression de l’impiété régnante. Il eut l’avantage, aidé des secours qui lui avaient été promis, de rebâtir, depuis les fondements, son église cathédrale, laquelle à peine achevée par son prédécesseur avait été brulée en 1119 dans l’incendie de la ville par les Français.

Il eut aussi la satisfaction d’y voir l’Abbaye de Saint Sauveur rebâtie, et d’en faire la consécration en 1135 ; la même année il consacra le prieuré du Désert dans la forêt de Breteuil. En 1139, dans la semaine de Pâques, il s’embarqua pour l’Angleterre, soit qu’il fût appelé par le roi pour quelques affaires, comme quelques-uns l’on crut, soit pour visiter son frère, l’Archevêque d’York qui était malade.

Il tomba malade dans une communauté de Chanoines Réguliers et y mourut le 2 juillet 1139 au prieuré de Merton. Il fut beaucoup regretté pour sa science, sa vertu, sa douceur et sa libéralité.

Turstin de Conde (ou Toustain de Condé ou Thurstan)

Archevêque d’York, il naquît vers 1070 près de Bayeux à Condé sur Seulles et eut pour père le seigneur du lieu. Il fut un de ces élèves de mérite, qui formés dans l’école de Bayeux, sous l’épiscopat d’Odon, firent tant d’honneur à l’église de cette ville qui le compte au nombre de ces Chanoines.

Il fut ordonné Diacre en 1114 par Guillaume, Evêque de Winchester, Légat du Saint Siège, en Normandie et Prêtre le 6 juin 1115 par Rainulf Flambard, Evêque de Durham. Henri 1er, Roi d’Angleterre, informé des belles qualités de Turstin, l’appela auprès de lui et le fit son Chapelain.


En 1114, il fut élu Archevêque d’York à la place de Thomas de Douvre II. Comme on voulait l’obliger de reconnaître la primatie de l’église de Cantorbéry, il aima mieux, même avant d’être sacré, donné sa démission, que de souscrire à un acte qu’il regardait préjudiciable au siège d’York ; il passa en Normandie et y resta deux ans.

Le Roi, à la prière du Pape auquel les Chanoines d’York avaient recommandé Turstin, le rétablit sur son siège. Calixte II ayant indiqué un Concile à Reims en 1119, l’Archevêque d’York s’y rendit et nonobstant la défense du Roi, il y reçut la consécration des mains du Souverain Pontife. Ce qui le fit bannir d’Angleterre, où il ne fut rappelé qu’en 1121 parce que le Pape menaça d’interdire l’Archevêché de Cantorbéry et le Roi d’excommunication s’il ne rétablissait pas Turstin. Depuis ce temps, il vécut paisible dans son Eglise, chéri de son peuple qu’il gouverna d’une manière très sage. Il fut l’un des

Présidents du Concile tenu à Londres en 1138 par Guy de Crème, Légat du Saint Siège, dans lequel il donna des preuves éclatantes de son zèle et de sa capacité. Au mois d’Août de la même année, les Ecossais ayant fait irruption dans
la partie septentrionale de l’Angleterre, Turstin en qui l’esprit de religion fortifiait l’amour de la Patrie, rassembla son peuple, releva son courage par des vives exhortations, le mena lui-même au combat à la bataille de l’Etendard et remporta une victoire complète qui fit perdre à l’ennemi la pensée de revenir. Les Cisterciens lui furent redevables de leur introduction en Angleterre. Il concourut en 1131 à la fondation de Riedal qui fut leur premier monastère en ce royaume. Il fonda lui-même l’année suivante celui de Fontaines, l’un et l’autre dans son diocèse. Enfin en 1140, accablé par le poids des années, et se rappelant un vœu qu’il avait fait à Cluny, il quitta son église contre l’avis de Saint Bernard son ami, il se retira à l’Abbaye de Pontefract (comté d’York) et y mourut peu de temps après.
 

Richard de Condé

Il fut du nombre des Seigneurs qui accompagnè­rent Robert Courteheuse, Duc de Normandie, en 1096, à la conquête de Jérusalem.

Turstin de Condé

Il vivait au milieu du dou­zième siècle. Il donna à l’Abbaye de Saint-Etienne de Caen, pour le repos de son âme, une terre nommée Cantepie.

Ranulphe et Hugues de Condé, ses fils, consentirent à la donation en la mettant sur l’autel.

Richard de Condé

Il aumôna en 1189 à la même Abbaye de Saint-Etienne de Caen le patronage de l’Eglise de Condé ; ce qu’on apprend de la charte de confirmation de Henri II, Evêque de Bayeux, expédiée en cette même année.

Robert de Condé

Il fut du nombre des Seigneurs Normands qui vivaient lorsque la Normandie rentra sous l’obéissance De Philippe-Auguste en 1204.

Richard de Condé

Prieur de la grande Abbaye de Caen, il mourut en 1265, entre les bras de Nicolas
1er, son Abbé. Dans un vieux registre de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, il portait pour armes d’azur à la fleur de lys d’argent.

 Guillaume de Condé sur Seulles

Ecuyer, il vendit aux Religieuses du Plessis-Grimoult, par acte du mois de mars 1274, une rente de 60 sols tournois qu’il avait à prendre au hameau de Cantelou en la paroisse d’Estry. (Parchemin ci-dessous)


Guillaume de Condé,

Ecuyer, il donna à Robert le Prévôt, Curé du dit lieu, par acte du 10 Décembre 1402, une pièce de terre pour l’acquit de quatre messes par an pour lui, ses parents et ses amis, présent Jean de Condé, Ecuyer.

 Mahiet de Condé, (Mahieu de Condé)

Ecuyer, il trouve parmi les vassaux de l'évêché de Bayeux dans les aveux rendus
au Roy, en 1453, par Zanon de Castiglione, évêque de Bayeux, et en 1460, par Louis de Harcourt, son successeur.

Il est dit dans le pre­mier aveu que ce seigneur tient de la baronnie de Saint- Vigor, appartenant à l’évêché, par foi et hommage, un quart de fief de chevalier, dont le chef est assis en ladite paroisse de Condé, à cause duquel il est tenu de faire à l’évêque, par chacun an, 6 livres de cire, avec reliefs treizièmes, et aides coutumiers, et que, quand il a à faire taxation des amendes de la seigneurie, il doit les appor­ter à taxer devant le sénéchal de l’évêque, ou son lieute­nant, afin que par leur conseil ils soient taxés.

Juin 1944 - Fait de guerre - Le hameau du "Douet de Chouain" fut détruit...

 Le 7 juin 1944, vers 9h30, une explosion puissante ébranle l’air ! A l’intersection de la D6 et de la D33, au lieu-dit "le Douet de Chouain", un chasseur bombardier "Thunderbolt" s’est détaché de son escadrille et a bombardé plusieurs véhicules stationnés sous les arbres qui bordent la D33. Le pilote, dans sa méprise, vient de détruire les véhicules anglais du "Royal Engineers".

Retour sur ce lieu avec des photos retrouvées dans diverses sources: Imperial War Museums - WW2Talk

Le Douet de Chouain de nos jours.

Photo du 12 juin 1944